La chiropratique est une profession en constante évolution qui colmate de nombreuses brèches dans le domaine de la santé. Cette évolution est rendue possible grâce aux chiropraticiens qui, jour après jour, repoussent les limites de leurs comptétences et contribuent à l’écriture permanente de leur histoire depuis 1895.
L’adoption de la Loi sur la chiropratique en 1973 (L.Q. 1973, ch. 56) à l’Assemblée nationale du Québec s’est avérée un réel tremplin pour la profession. En effet, les décennies qui ont suivi ont permis d’asseoir sa réputation grâce à la création de plusieurs organismes et structures professionnels d’importance : l’Ordre des chiropraticiens du Québec (1973), la Fondation de recherche chiropratique du Québec (1991), le premier programme de doctorat en chiropratique offert exclusivement en français en Amérique du nord à l’Université du Québec à Trois-Rivières (1993), Chiropratique sans Frontières (2005) et la Chaire de recherche en chiropratique à l’UQTR (2006).
Au-delà du volet symptomatique, la prévention constitue le fer de lance de la chiropratique et positionne son angle d’approche sur le bien-être et un mode de vie sain : prendre soin de soi, bouger, bien se nourrir et adopter une attitude positive au quotidien.
Parce que la chiropratique ne se substitue pas seulement à un mal de dos, elle englobe bien d’autres spécificités malheureusement encore mal perçues du public. L‘association oeuvre à mettre en valeur la notoriété de cette profession, qui requiert un exercice pointu et assidu en matière d’éducation et d’information.
Un Américain d’origine canadienne, Daniel David Palmer, aurait guéri la surdité du concierge de son immeuble de travail en lui faisant un ajustement d’une des vertèbres cervicales. Palmer est ainsi devenu le père de la chiropratique en Amérique du Nord et a fondé la première école chiropratique.
L’appétence de ces ambassadeurs de la santé borne leur pratique à fomenter le bien des citoyens. La chiropratique est ornée de regroupements professionnels : un Ordre professionnel, une Association, une Fondation dévouée à la recherche, des missions humanitaires au-delà des frontières et une formation universitaire francophone au Québec. Ensemble, tous ces professionnels sont au service de votre santé.
Le mot « chiropratique » vient du grec kheir qui signifie « mains » et praktikos, qui signifie « faire ou exercer ». L’approche de la chiropratique fonde sa philosophie, son art et sa science, sur le maintien de l’équilibre du corps humain et sur son pouvoir naturel de récupération. Autrement dit, la chiropratique mise sur la capacité inhérente du corps humain à se maintenir en santé sans recourir aux médicaments ou à la chirurgie.
Elle se base sur le fait scientifique suivant : le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Si cet équilibre, dit homéostasie, est altéré, un dérèglement du système nerveux pourra provoquer des problèmes de santé. La chiropratique est une approche à la fois préventive et curative. Cette discipline fournit autant d’efforts sur les symptômes et les douleurs, que sur l’identification des causes.
LA CHIROPRATIQUE ET LE SPORT
Les chiropraticiens possèdent une formation et des compétences qui leur permettent de fournir des soins aux sportifs de tous les niveaux. Avec leurs connaissances approfondies du système neuro-musculo-squelettique, les chiropraticiens sont capable d’évaluer, diagnostiquer et traiter la plupart des problèmes reliés à la pratique d’activités physiques. La formation des chiropraticiens en matière de manipulations/ajustements vertébrales et périphériques est inégalée, ce qui les positionne au rang des professionnels de choix pour le traitement et la prévention des blessures sportives. Parfois accompagnés de recommandations d’exercices spécifiques, les soins chiropratiques permettent de restaurer la fonction mécanique, de favoriser le contrôle neuro-musculaire et de faciliter les fonctions proprioceptives.
Ce sont ces derniers aspects des soins chiropratiques qui sont très prisés par les athlètes de haut calibre. Au-delà de l’aspect curatif de la profession, il est tout aussi nécessaire de veiller à la prévention en visant une biomécanique optimale. Il est cependant très important pour les athlètes de haut calibre de pouvoir compter sur un contrôle parfait des articulations, qui puisse optimiser les réflexes et le temps de réponse des muscles.
Depuis 1973, la chiropratique est régie par un Ordre professionnel au Québec qui lui confère l’autorité d’un professionnel de la santé de premier contact. Autrement dit, un docteur en chiropratique peut être consulté sans recommandation ni prescription. Il faut attendre 1993 pour que la chiropratique rejoigne les rangs des professions de la santé reconnues par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Elle intègre les formations académiques offertes par l’Université du Québec à Trois-Rivières, devenant ainsi le premier programme de doctorat en chiropratique dans la francophonie. Ce premier foyer d’enseignement francophone ouvre la porte à la recherche et à la formation continue au-delà des perspectives nationales.
La kyrielle des organismes constituant le champ de pratique de la chiropratique assurent, à leur niveau respectif, la pérennité de la profession en repoussant constamment les frontières du savoir. Le docteur en chiropratique tente de susciter l’émulation nécessaire à l’adoption d’un mode de vie sain. Car, comme il l’est précisé dans la Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la santé se rapporte à « un état de complet bien-être physique, mental et social, ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Partager son expertise professionnelle, c’est aussi partager sa fibre humaine. La chiropratique, partenaire officiel de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
www.chiropratique.com, une référence pour tous.
Vous passez beaucoup de temps assis devant un ordinateur? Assurez-vous d’avoir une bonne posture afin d’éviter des blessures. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider :
La chaise doit avoir une hauteur réglable pour que vos genoux soient à 90° et que le derrière des genoux touche le siège. Si vous êtes de petite taille, procurez vous un repose-pied. Les coudes, eux aussi doivent être à 90°. Si votre siège est réglable, une inclinaison de 5º vers le bas est recommandé afin de faciliter la circulation au niveau des jambes.
Le dossier doit être haut (idéalement jusqu’aux épaules) afin de supporter le dos et le support lombaire doit être à la hauteur du creux lombaire. Une légère inclinaison vers l’arrière est recommandé afin d’éviter une compression abdominale.
Les appui-poignets permettent de minimiser la pression sur les tendons, nerfs et vaisseaux sanguins (souvent la cause de tunnel carpien). Assurez-vous de ne pas « casser » vos poignets. Les poignets doivent être le prolongement des avant-bras.
La souris doit être à la même hauteur que le clavier !
L’écran à cristaux liquide est recommandé pour éviter la fatigue oculaire. Assurez vous d’avoir votre écran devant vous afin d’éviter les torsions du cou. La distance recommandée entre vos yeux et l’écran est d’environ 60-70cm (la longueur de votre bras). Si vous travaillez régulièrement devant l’ordinateur installez-vous un porte-copie à coté de l’écran à la même hauteur que ce dernier.
Si vous êtes souvent au téléphone, utiliser un casque d’écoute, ayez un éclairage adéquat et levez vous régulièrement (45-60 min) pour bouger.
N’hésitez pas à me consulter pour d’autres conseils personnalisés.
Un nerf sciatique est composé de cinq racines nerveuses qui émergent du bas du dos pour ensuite passer par le bassin, la cuisse, le genou et la cheville jusqu’au pied…
Bref, ils parcourent la longueur de chaque jambe et sont les nerfs les plus longs et les plus gros du corps humain…
La sciatique (sciatalgie) est souvent associée avec une protrusion ou une hernie discale (voir hernie discale) causant une douleur extrême.
La sciatalgie peut-être un traumatisme ou encore la sommes de multiples blessures légères. Une mauvaise posture, un surplus de poids, un faible tonus musculaire peuvent tous altérer la santé de la colonne vertébrale et l’intégrité des nerfs sciatiques.
Des mouvements simples (comme ramasser un kleenex ou se pencher) peuvent provoquer un épisode de sciatalgie. Même si vous êtes en excellent forme physique, mais que votre fonctionnement neuro-biomécanique ne l’est pas vous êtes à risque de vous blesser lors des mauvaises manouvres.
Voici les sensations que vous pouvez ressentir :
Le traitement adéquat doit cibler la cause du problème et non seulement les symptômes. Les médicaments (anti-inflammatoire, antidouleur, etc) peuvent soulager temporairement mais ne traitent pas la cause.
Le disque intervertébral est un coussin qui relie chacun des vertèbres. Ce dernier a trois fonctions : permettre le mouvement, absorber les chocs et assurer la sortie des nerfs qui émergent de la colonne vertébrale…
Le disque est constitué d’un noyau interne (gélatineux) au centre qui est entouré par un anneau fibreux.
Une hernie discale se produit lorsque le noyau sort et comprime le nerf. La déchirure de l’anneau fibreux se produit souvent en rotation ou en flexion et propulse le noyau.
La chiropratique à pour objectif d’éliminer les risques de dommage au disque. Les ajustements (mobilisation articulaire) préviennent l’apparition des lésions et contrôlent la douleur. Dans la plupart des cas il est possible d’éviter la chirurgie.
Le torticolis est une contraction musculaire d’un seul coté du cou qui cause une diminution de la mobilité de la tête est une douleur aigue…
Il existe 4 différents types de torticolis :
Torticolis aigue : Se nomme aussi subluxation vertébrale et se présente comme une anomalie du mouvement et entrain, par le fait même, une contraction réflexe des muscles du cou. La cause est souvent un faux mouvement ou une mauvaise posture (lors du sommeil, par exemple).
Torticolis traumatique : Présent suite à un accident, il est donc important, dans ce cas ci, de prendre des radiographies de la région afin d’éliminer une présence de fracture.
Torticolis spasmodique : Se résume par des spasmes sévères et douloureux d’un seul coté du cou et n’implique généralement pas de faux mouvement ou de mauvaise posture.
Torticolis congénital : Présent dès la naissance et causé par un traumatisme des muscles du cou (lors de l’accouchement), par une lésion du système nerveux (lors de l’accouchement) ou une anomalie osseuse.
La lombalgie est un terme large pour définir une douleur située dans le bas du dos. De plus, plusieurs structures peuvent être touchées : vertèbres lombaires, bassin, sacrum, muscles et ligaments…
Les causes sont multifactorielles :
L’entorse lombaire est un étirement ou une micro déchirure des muscles et/ou ligaments souvent après un mouvement brusque.
La sciatalgie (sciatique) représente une douleur et un changement sensitif le long du trajet du nerf sciatique (de la fesse jusqu’au talon).
Dans le syndrome facettaire (facette est une articulation située derrière une vertèbre) la douleur est augmentée après une position prolongée.
L’approche chiropratique visera à stimuler le système nerveux en augmentant la mobilité des vertèbres. Le chiropraticien favorisera la relaxation musculaire (muscles, tendons, ligaments, fascia). L’objectif est de réduire la douleur, restaurer la biomécanique et prévenir la réapparition des épisodes douloureux.
Le terme « Mal de tête » englobe plusieurs types; migraines avec ou sans aura, céphalées de tension et encore plus…
Les migraines sont avec ou sans aura (troubles visuels). Le stress, la fatigue, les changements hormonaux, les contraceptifs oraux et l’alimentation peuvent être les déclencher.
Les céphalées de tension (les plus fréquents) ont pour origine les muscles du cou, du visage ou de la mâchoire.
Conseil pratique : N’oubliez pas d’avoir un bon oreiller et de vous hydrater !
Arthrose est une dégénérescence / usure d’une ou des articulations. Le cartilage qui recouvre l’articulation s’amincit et fissure aves le temps et la pression supporté par l’articulation augmente.
Les causes de l’arthrose sont les traumatismes accumulés (chutes, accidents mineurs, mauvaise posture, etc)…
Côté chiropratique, l’arthrose est un signe clinique de la présence d’une subluxation qui aura tendance à favoriser la progression de la dégénérescence de la région touchée.
Les signes et symptômes de l’arthrose sont larges. Dans bien des cas, au début, aucun symptôme n’est apparent avant un facteur déclencheur. Plus la condition est avancée (espace articulaire de plus en plus petit entre deux articulations), plus la déformation articulaire est notable. De plus des symptômes apparaissent : engourdissement et spasmes musculaires chroniques.
L’arthrite est une maladie qui se résume par une inflammation articulaire. Cette maladie est relativement peu étendue dans la population. L’arthrite cause des douleurs, de l’enflure et de la rougeur de l’articulation touchée.
Le syndrome du tunnel carpien consiste en une irritation et une compression nerveuse et vasculaire au niveau du poignet. Le nerf médian passe sous le tunnel ostéofibreux du poignet. Si se dernier est enflammé il va comprimer le nerf…
Une bursite est un sac qui sert de coussin entre deux structures (entre deux tendons, entre un tendon et la peau ou entre un os et un tissu mou). Cette pathologie se manifeste par la douleur et une enflure…
On retrouve les bourses dans plusieurs endroits de notre corps, comme par exemple : Au niveau des épaules, des hanches, des genoux, des coudes, des talons, etc.
Le changement physique le plus important chez une femme enceinte est l’augmentation de l’élasticité des articulations afin de permettre au corps de s’adapter à la présence du bébé…
La nouvelle charge cause un stress important au niveau de la région lombaire et du bassin.
La femme enceinte est contrainte d’éviter, dans la mesure du possible, la prise de médicaments. La chiropratique s’avère un choix santé pour soulager les douleurs et les inconforts.
Différentes techniques sont utilisées pour rendre les soins confortables et doux pour la future maman et son bébé.
Un tendon est un tissu fibreux qui attache chaque extrémité du muscle à l’os. Une tendinite est une inflammation du tendon ou de la couche superficielle qui le recouvre…
Elle se manifeste par une douleur qui augmente à la contraction du muscle et diminue, par le fait même, l’amplitude de mouvement.